L'élection de Charles Quint comme empereur du Saint Empire romain germanique, le 28 juin 1519, signifie, face à la puissance française, l'« alliance », autour du noyau bourguignon puis espagnol, des pays limitrophes - Bourgogne, Lorraine, Luxembourg, Pays Bas. Pour rétablir l'équilibre compromis en plus par l'afflux des richesses américaines, François Ier est contraint de rechercher des alliés. L'entrevue du camp du Drap d'or, en Flandre, manifestation spectaculaire d'une diplomatie ostentatoire, relève des fastes et des prestiges, sinon des mythes de la Renaissance : prouesses chevaleresques et fêtes baroques accompagnent les négociations politiques qui aboutissent, le 7 juin 1520, entre l'Anglais Cardinal Wolsey et les représentants français Bonneval et Duprat, à un traité prévoyant le mariage du Dauphin de France avec Marie Tudor fille d'Henri VIII, moyennant l'abandon par la France du soutien à l'Écosse. Traité mort-né ! On a parfois accusé la prodigalité de François Ier d'être à l'origine du retournement anglais. En fait, la rencontre s'insère entre deux séries de négociations anglo-bourguignonnes. Avant de voir le roi de France, Henri VIII a déjà vu Charles Quint, de retour d'Espagne, à Calais. Dès le 14 juillet, les négociateurs anglais, dont le cardinal Wolsey, signent à Calais un accord secret, annulant les clauses du camp du Drap d'or.... Suite...
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- Histoire de Calais
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